Sommaire du journal N°132 - Janvier/Février 2015

Chers lecteurs,

Le retour du péage au pont de l’île d’Oléron, c’est peut-être pour demain. A 23 voix pour et 11 contre, les élus de la communauté de communes (CdC) ont demandé au Conseil général de la Charente-Maritime le rétablissement du péage qui avait disparu en 1992, une fois les emprunts, contractés par le Département pour la construction du pont en 1966, remboursés.

Le débat sur ce péage, pudiquement appelé écotaxe, divise nos lecteurs depuis de nombreuses années. Difficile de prendre parti tant les points positifs et négatifs se contrebalancent. On lira ici les nombreux points de vue dans notre courrier des lecteurs, extraits des centaines d’avis reçus sur nos sites internet, ainsi que ceux des élus et de la puissante Société de protection des paysages de l’île d’Oléron (SPPIO), fervente partisane de l’écotaxe «depuis vingt ans», une partie de l’écotaxe devant revenir à la CdC en faveur des espaces naturels. Mais la plus grosse part reviendra vraisemblablement au Département pour l’entretien du pont et sa participation à la défense des côtes. Il reste au Conseil général à se prononcer pour ou contre cette écotaxe et à en définir le montant. Une pré-étude nous apprend que le péage pourrait être à 12 € de mai à septembre et de 6 € les autres mois. Les résidents principaux bénéficieraient de la gratuité mais pas les résidents secondaires même si une forte réduction est prévue pour eux. On peut s’étonner encore une fois de la différence de traitement entre les résidents principaux et secondaires dans la mesure où ces derniers paient «plein pot» les impôts locaux comme les permanents. Certes on connaît l’argument selon lequel les résidents secondaires participent moins à l’économie locale que les permanents présents toute l’année mais on oublie volontairement qu’ils paient une redevance sur les ordures ménagères hors de mesure avec le service rendu par rapport aux permanents. Cette discrimination sur le montant du péage ne peut qu’attiser des rancœurs et des divisions dont les élus, de notre point de vue, devraient tenir compte.

La mise en place du péage ne devrait intervenir qu’à l’horizon 2020. On frémit à l’idée des bouchons qu’engendrera ce péage en été et qui auront, pour tous ceux qui voudront accéder à l’île, un effet peut-être plus dissuasif que le montant du péage lui-même...

Débat encore autour des filières conchylicoles de la Maleconche. Le commissaire-enquêteur a rendu un rapport en faveur des filières qui ulcère les opposants qui envisagent des recours juridiques. Ce rapport n’étonne pas le président de la CdC et maire de Saint-Trojan, Pascal Massicot, qui estime qu’«il y a une volonté des autorités publiques que ce dossier aboutisse».

Débat toujours, cette fois sur les éoliennes au large d’Oléron. La société WPD Offshore fait bien les choses. Après avoir invité les élus communautaires en Angleterre pour se rendre compte de l’impact visuel de leur champ d’éoliennes à partir de la côte anglaise, elle a organisé une réunion à la CdC à laquelle étaient invités tous les acteurs touristiques et économiques de l’île. Les élus semblent séduits d’autant plus qu’une manne financière est à attendre du projet : on parle de 700 000 euros par an. En ces temps de disette économique, l’argument pèse son poids...

Claude Fouchier

Jardin

Dernière minute

Ile d'Oléron

Château-d'Oléron

Saint-Trojan-les-Bains

Grand-Village

Dolus-d'Oléron

Saint-Pierre-d'Oléron

Saint-Georges-d'Oléron

La Brée-les-Bains

Saint-Denis-d'Oléron

Histoire

Petites annonces

Accédez aux autres sommaires
Année : Numéro :

Boutique
6 € N°183
Juillet/Août 2023

Commander

Le produit a été ajouté au panier

Voir mon panier


Rendez-vous