Saint-Trojan-les-Bains - N°132 - Janvier/Février 2015

Encore les suites de la tempête Xynthia

Suite à la tempête Xynthia du 28 février 2010, l’Etat a mis en œuvre une procédure exceptionnelle permettant à des personnes fortement sinistrées de vendre leur bien dans le cadre d’une acquisition amiable. Dans ce cadre-là, l’Etat vient d’engager une procédure d’expropriation sur la commune pour un bien soumis à un risque naturel majeur de submersion. Une enquête publique va être lancée à cet effet. Le bien concerné est situé rue Marie-Curie. L’avis du conseil municipal a été sollicité pour cette expropriation. Ce dernier a demandé l’exclusion du garage. Le bâtiment, en effet, est indépendant et antérieur (1985) à la construction de l’habitation concernée (1999). Pour les élus saint-trojanais, un garage se définit comme un abri aux véhicules, et doit être considéré comme impropre à l’habitation et à ce titre il s’avère non expropriable. Par ailleurs, le conseil municipal demande le réexamen de la zone d’expropriation et son extension à l’ensemble de la propriété comme la propriétaire l’avait exprimé dans sa lettre à la préfète datée de mai 2012. Le contexte personnel, décès du mari, n’avait pas permis à la propriétaire de se positionner sereinement et avec certitude lors de la mise en place des zones de solidarité. Ce bien a subi une forte dépréciation puisque le rez-de-chaussée est inhabitable et par sa situation en zone de danger avéré.

Parallèlement, les élus communautaires, lors du conseil communautaire du 17 décembre dernier, ont approuvé une modification du plan prévisionnel de financement du programme d’actions de prévention des inondations de l’île d’Oléron (PAPI). En février 2013, en effet, la CdC ainsi que l’ensemble de ses partenaires ont signé la convention cadre du PAPI d’Oléron. Elle a permis de déterminer les montants prévisionnels envisagés pour chaque action et notamment les actions de protection des zones sinistrées par Xynthia concernant la commune. Il s’agit de protection anti-submersion. En 2013, un premier volet d’études techniques et réglementaires a été réalisé, permettant de préciser l’ampleur des travaux. Ces études ont démontré que du fait du très mauvais état des ouvrages portuaires, des reprises importantes sont nécessaires. Par conséquent, l’enveloppe estimée à 1 730 000 €  n’est pas suffisante. La dernière estimation est de 2 505 250 €. Les travaux pourraient commencer en septembre prochain.

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