Sommaire du journal N°124 - Septembre/Octobre 2013

 

Chers lecteurs,

 

L’été, c’est aussi le rendez-vous des assemblées générales des associations. Les plus importantes d’entre elles, l’Association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron (APTLO) et la Société de protection des paysages de l’île d’Oléron (SPPIO) n’ont pas failli à la tradition. L’APTLO, dont les relations avec les communes se sont apaisées mais sur laquelle pèse la menace du Plan de prévention des risques naturels, suggère de regrouper les parcelles en hameaux. Son président, Eugène Membrado, a rappelé le poids économique des propriétaires campeurs sur l’île qu’il évalue à 11 millions d’euros par an et invité, une nouvelle fois, à quelques mois des élections municipales, ses adhérents à s’inscrire sur la liste électorale de la commune où se trouve leur terrain...

Quant à la SPPIO, sa présidente, Monique Vidalenc, a évoqué, entre autres dossiers, la «désastreuse expérience» des horodateurs à Grand-Village – qui ont été incendiés au mois d’août – pour prôner l’instauration de l’écotaxe, seule solution, selon elle, pour protéger et «sauvegarder les richesses naturelles de l’île». Elle a aussi évoqué les prochaines élections municipales en espérant que l’écotaxe sera au cœur des débats électoraux.

 

Les magistrats du tribunal administratif de Poitiers ont du pain sur la planche. Il va bien falloir, en effet, qu’ils tranchent dans le conflit entre la Section régionale conchylicole et les opposants aux filières ostréicoles dans la baie de la Malconche. Ils doivent aussi trancher dans le contentieux qui oppose la mairie de Saint-Pierre aux promoteurs du site de la Claircière. Ceux-ci, forts d’un permis de lotir délivré par l’ancienne municipalité en 2007, ont engagé des travaux suite à l’annulation par le tribunal administratif de l’arrêté municipal demandant l’arrêt des travaux. Mais les magistrats doivent tenir compte d’un nouvel élément : le DAC (Document d’aménagement commercial), émanant du Pays de Marennes-Oléron, qui interdit toute construction commerciale sur le site.

Ce même DAC interdit de créer ou de déplacer des grandes surfaces au Château, au grand dam du maire, Michel Parent, qui ne décolère pas et veut intenter un recours contre la décision du Pays de Marennes-Oléron.

Le différend entre le maire du Château et le président du Pays de Marennes-Oléron n’est pas exempt d’arrière-pensée politique. Ce dernier, Mickaël Vallet, est le maire de Marennes et conseiller général comme Michel Parent mais pas du même bord politique. Le maire du Château appartient à la majorité départementale alors que Mickaël Vallet est le premier sécrétaire fédéral du PS.

Précisons que le Syndicat mixte du Pays de Marennes-Oléron a été créé en 2006. 30 représentants des communes de l’île et de la communauté de communes du bassin de Marennes le composent et il a pour compétences, en dehors de la promotion touristique, le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) et ce fameux Document d’aménagement commercial adopté en mai 2012.

Il s’ajoute ainsi à ce millefeuille administratif dont notre pays est si friand...

 

Claude Fouchier

 

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