Sommaire du journal N°160 - Septembre/Octobre 2019

Chers lecteurs,

Ainsi le coq Maurice continuera d’avoir le droit de chanter (voir page 3). Sa propriétaire, Corinne Fesseau, a l’intention de distribuer les dommages et intérêts qu’elle va toucher à différentes associations dont la SNSM, la Société nationale de sauvetage en mer. Voilà qui devrait rasséréner quelque peu ses voisins qui ont été déboutés de leur plainte...

Des centaines voire des milliers de petits Limougeauds ont découvert la mer, entre 1958 et 2015, grâce au Soleil Levant, un ancien hôtel-restaurant situé sur le front de mer de Saint-Trojan, que la ville de Limoges avait acheté et rénové en 1956 pour en faire une colonie de vacances. Si vous avez fait partie de ces enfants, nous serions ravis de recevoir vos témoignages. Et vous serez sans doute navrés d’apprendre (voir pages 14 et 15) que la ville de Limoges a préféré vendre son ancienne colonie de vacances à un promoteur immobilier qui a payé le prix fort (2,8 millions d’euros) pour y contruire 70 logements plutôt que de la céder à un médecin, le docteur Jean-Christophe Charrié, natif de Saint-Trojan, qui avait l’intention d’y implanter un centre d’endobiologie. Le problème est que ce médecin n’avait que 1,3 million à mettre sur la table. Le maire de Saint-Trojan, Pascal Massicot, favorable au projet, avait fait son possible en organisant une rencontre sur place, en février 2018, entre le médecin et le maire de Limoges. Sans résultat puisque le conseil municipal de Limoges a retenu, le 10 juillet dernier, le projet, mieux disant, d’un promoteur immobilier conforme, selon son maire, aux «intérêts de Limoges et de sa population». Adieu Saint-Trojan !

Le maire, Pascal Massicot, se console en soulignant que les 70 logements, dont 14% de logements sociaux, représenteront quelque 200 consommateurs supplémentaires pour la commune.

Claude Fouchier