Sommaire du journal N°130 - Septembre/Octobre 2014

Chers lecteurs,
 
On reparle de nouveau de l’écotaxe, l’un des chevaux de bataille de la Société de protection des paysages de l’île d’Oléron (SPPIO) qui vante l’exemple de l’île de Ré où les revenus de l’écotaxe provenant du péage ont permis de réaliser des projets environnementaux. Le nouveau président de la communauté de communes, Pascal Massicot, maire de Saint-Trojan, souhaite que le Conseil général reprenne des études qu’il avait faites, il y a plus de 15 ans, sur le projet d’une écotaxe pour Oléron. Le sujet qui n’avait pas été abordé lors des récentes élections municipales tant il fait polémique revient ainsi à l’ordre du jour.
 
Un champ d’éoliennes au large d’Oléron ? Là encore le sujet est sensible et certains élus évitent d’en parler même si plusieurs d’entre eux vont aller ces jours-ci en Angleterre, leader européen de l’éolien offshore, pour constater l’impact visuel de ces éoliennes en mer. En tout état de cause, s’il est probable que les éoliennes offshore vont se développer en France – au détriment des éoliennes terrestres que le ministère de la Défense entend freiner en raison des vols d’entraînement à basse altitude et d’une gêne pour les radars – elles ne devraient être installées qu’à l’horizon des années 2020.
 
Les conchyliculteurs sont à bout. Ils sont confrontés à des problèmes d’urbanisme, de pratiques agricoles polluantes, de mauvaise gestion de l’assainissement et du réseau pluvial, des rejets en mer des boues de dragage, etc. Après les huîtres, ce sont les moules qui meurent. L’affaire des filières conchylicoles dans l’anse de la Maleconche, dont l’enquête publique est prévue ces jours-ci, ajoute à la sinistrose ambiante.
 
L’Association des propriétaires de terrains de loisirs en Oléron (APTLO), qui a tenu ses deux assemblées générales cet été, espère voir aboutir sa proposition de création de hameaux qui regrouperaient les propriétaires de parcelles isolées. Les élus restent circonspects et rappellent que c’est l’Etat qui fixe les règles et non pas les communes qui restent indulgentes... tant que l’Etat ne bouge pas.
 
C’est un dossier qui ennuie (pour parler poliment) tout le monde : celui du théâtre d’Ardoise. Son promoteur Jean-Marc Chailloleau est sympathique – c’est une figure oléronaise – et le public en redemande. Il n’empêche que le théâtre d’Ardoise, installé dans un site sensible à Dolus, multiplie les infractions. La plupart des animations cet été à Dolus étaient assurées par le théâtre d’Ardoise et faisaient l’objet d’une promotion sur le site de la commune dont le nouveau maire est, rappelons-le, écolo ! Tout le monde botte en touche jusqu’à la procureure de La Rochelle qui, saisie de la plainte de la SPPIO il y a un an, affirme, selon l’association, ne pas avoir connaissance du dossier !
 
Claude Fouchier

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